mardi 1 mars 2011

La CGT s'inquiète pour la psychiatrie


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Les délégués syndicaux CGT de l'hôpital de Lannemezan lancent une pétition./Photo C. S.
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Le syndicat CGT lance une pétition pour dire « non à la fermeture de 65 lits à la psychiatrie et non à la fermeture de la psychogériatrie » à l'hôpital de Lannemezan. « Cette décision aura des conséquences désastreuses pour la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux ainsi que pour la qualité des soins », fait valoir Jean-Francis Dupuy, délégué CGT à l'hôpital de Lannemezan.
Concernant la fermeture de l'unité de psychogériatrie, il met en avant que cette structure, ouverte en 1993, prend en charge la phase aiguë des troubles phychiatriques chez les personnes âgées.
« Sa disparition serait une remise en cause de la place et du pôle de la psychiatrie face au fort vieillissement de la population. Cette fermeture entraînerait la fin du travail en réseau avec les structures accueillant les personnes âgées », indique la CGT.
Pour Alain Baqué, l e directeur de l'hôpital de Lannemezan : « On ne supprime pas des lits mais on crée des moyens supplémentaires pour développer des soins actifs plus près des patients, d'une part, dans les situations d'urgence avec le projet de création de deux centres de crise de 28 lits, l'un à Tarbes, l'autre à Lannemezan. D'autre part, avec une hospitalisation de jour possible 7 jours sur 7 au lieu de 5 jours actuellement ». Celui-ci ajoute qu'un hébergement des patients en appartements thérapeutiques va être proposé sur l'ensemble des Hautes-Pyrénées et du Comminges. Quant à la gériatrie, Alain Baqué annonce l'ouverture prochaine de 66 lits de soins de longue durée dont 16 lits de psychogériatrie, réservés à des patients Alzeimer à l'hôpital de Lannemezan. Pour le directeur : « Il n'y a aucune inquiétude à avoir. C'est un renforcement des moyens, plus adaptés aux prises en charge actuelles dans le cadre de la réforme de la loi de 1990 sur les hospitalisations sous contrainte ».
Selon lui : « On ne peut pas parler de suppression de lits et de moyens à la psychiatrie et à la gériatrie, mais d'une amélioration et d'une diversification des prises en charge au plus près des besoins et des domiciles des patients ».

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