jeudi 16 décembre 2010

Lannemezan. Ils plantent la tente à l'entrée de l'hôpital


Publié le 11/12/2010 09:35 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Ils plantent la tente à l'entrée de l'hôpital

social
Vincent Gautier, salarié; Valérie Noël et Jean-Francis Dupuy, de la CGT Hôpital./Photo C.S.
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Suite à l'échec des négociations avec la direction sur l'organisation du travail, la CGT de l'hôpital de Lannemezan a décidé de planter une tente à l'entrée de l'établissement.
Considérant que la 4e réunion de négociation avec la direction n'a rien donné, la CGT de l'hôpital de Lannemezan a décidé de continuer son action. Une tente a été plantée à l'entrée de l'établissement. « Ce sera notre nouveau lieu de rassemblement. Nous invitons les personnels à nous rejoindre pour occuper cette tente que nous appelons « l'attente en résistance ». Le but est de construire un important mouvement qui oblige la direction à revenir à la table des négociations avec des propositions qui, enfin, répondent aux besoins des patients », explique Jean-Francis Dupuy, de la CGT. « Les préoccupations de la direction sont budgétaires alors que les nôtres sont la qualité du soin. L'hôpital, ce n'est pas que des recettes et des charges », ajoute Vincent Gautier, salarié.
Pour sa part, Alain Baqué, le directeur de l'hôpital, considère que « la négociation, souhaitée par le conseil de surveillance de l'établissement concernant la modification de l'amplitude des horaires, a bien avancé, en direction de l'organisation CGT, mais également de l'intersyndicale CFDT-FO-Sud, ainsi qu'avec le corps médical et le personnel d'encadrement ». Pour Alain Baqué, « la position de la direction n'est pas figée puisqu'une nouvelle proposition, beaucoup plus favorable que celle de juillet 2010, a été présentée aux organisations syndicales ». Le directeur fait valoir que « l'écart entre les souhaits de la CGT et la nouvelle proposition de la direction s'élève à 44 minutes sur une journée de travail, soit moins de six minutes par agent ! ». Aussi, « la dramatisation mise en scène par la CGT est complètement déplacée », indique Alain Baqué qui considère que « la CGT occulte les tensions budgétaires auxquelles s'ajoute une grave pénurie de recrutement de personnel infirmier qui touche l'ensemble des établissements dans le pays ». La CGT appelle à un nouveau rassemblement, jeudi, à 17 heures.

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