mardi 16 novembre 2010

L'entraînement avec le TPR interroge


Publié le 12/11/2010 03:52 Christian Sarrabayrouse.
L'entraînement avec le TPR interroge
supporters du cal
Ils ont bravé la pluie et le froid pour assister à l'entraînement en commun entre le CAL et le TPR. /Photo José Navarro.
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Voir le TPR s'entraîner avec le CAL à François-Sarrat n'a pas manqué de susciter des questions et parfois des critiques. Jean-Louis Fourcade, le président du CAL, répond.
Mercredi. 17 h 45. Nous arrivons au stade pour suivre l'entraînement entre le CAL et le TPR. À peine descendus de la voiture du Groupe Dépêche, à l'entrée du stade François-Sarrat, un homme nous interpelle : « Y a-t-il anguille sous roche avec cet entraînement ? Cela annonce-t-il une nouvelle fusion ? ». La question est posée. Elle n'a pas manqué d'alimenter les conversations à Lannemezan cette semaine.
À l'entraînement, bravant la pluie et le froid, une vingtaine de supporters est là. Les avis divergent sur l'utilité de ce rapprochement entre Tarbes et Lannemezan. Pour René, « il faut arrêter les polémiques. Cela ne sert à rien. Aussi, c'est une bonne chose qu'ils s'entraînent ensemble. Cela permettra de renouer les liens ». Georgette trouve également que cette initiative est positive. « C'est mieux de les voir s'entraîner ensemble que de se quereller. Il y a de la place pour tout le monde. Chacun doit faire sa vie tout en restant proche de l'autre », affirme la supportrice. Aux autres Lannemezanais, plus nuancés, voire critiques, Jean-Louis Fourcade, le président du CAL répond : « Cet entraînement symbolise le rapprochement entre les deux clubs et la relation conviviale qui a été instaurée. Le tout dans un but unique : le bien du rugby dans notre département ».
On insiste pour en savoir plus. « Il est encore prématuré de dire sur quoi tout cela va déboucher. Mais, il est évident qu'un rapprochement de toutes les forces vives de notre département ne peut qu'être bénéfique à tout le monde. En effet, tous, dans notre coin, nous avons du mal. Mais un scénario de fusion comme il y a dix ans, il faut dire non et arrêter d'en parler. Chacun doit trouver son intérêt. Prenons aussi conscience qu'en nous recroquevillant sur nous-même les uns et les autres, nous aurons de plus en plus de difficultés. Il faut donc échanger et voir ce qui se fait ailleurs en menant des actions communes », conclut Jean-Louis Fourcade.
À bon entendeur…

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