mardi 21 septembre 2010

TRAVERSEE CENTRALE DES PYRENEES


Publié le 20/09/2010 09:14 Propos recueillis par Christian Sarrabayrouse.

Lannemezan. « La population est écartée du projet » de traversée centrale


traversée centrale






Les membres de l'association Epine demandent les résultats de l'enquête sur les impacts économiques et environnementaux.

Au nom de l'association Epine (Écologie Pyrénées Initiative Nature et Environnement), Michel Sanciaud fait le point sur le projet de traversée centrale des Pyrénées.Michel Sanciaud, militant de l'association Ecologie Pyrénées Initiative Nature et Environnement répond à nos questions.

Quelles sont les dernières informations concernant le projet de Traversée centrale des Pyrénées (TCP) ?La TCP est intégrée à l'avant-projet du Schéma national des infrastructures de transports (SNIT) présenté par M. Borloo. Il est budgétisé à hauteur de 5 à 10 milliards d'euros. Ce projet serait à lancer après 2020. Les craintes de l'association Epine se trouvent renforcées ! Nous sommes maintenant certains qu'une voie ferrée aérienne remontera la vallée, avant de pénétrer dans la montagne à hauteur d'Arreau ou de Saint-Lary.

Que critiquez-vous ?Lors de sa séance du 27 octobre 2008, le conseil général des Hautes-Pyrénées a voté la réalisation d'une étude intitulée : Traversée centrale des Pyrénées, Toulouse-Saragosse par l'itinéraire Lannemezan-Hèches-Bielsa, étude des impacts socio-économiques et environnementaux. Elle devait être remise fin 2009. Son coût de 150.000 € a été financé à parité par le conseil général et le conseil régional de Midi-Pyrénées. À ce jour, le résultat n'a toujours pas été publié. Nous sommes en demande des résultats. Il est temps qu'une information complète soit fournie à la population sur les vrais enjeux : où passerait le tracé aérien avec son emprise de 9 ha par km de ligne ? Qui perdrait sa résidence ? Que deviendrait la richesse économique de la vallée ? Qui devrait céder ses terres agricoles ?

Que voulez-vous dire à la population ? Nos élus ont sacrifié la vallée sur l'autel de la mondialisation.La pertinence d'un tel projet n'est toujours pas démontrée. Les habitants, qui seront les premiers directement touchés par toutes les nuisances liées au chantier et à l'exploitation de cette ligne, sont actuellement écartés de la problématique. Pour continuer à vivre dans de bonnes conditions en vallée d'Aure, la population doit se mobiliser contre ce projet

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