lundi 16 août 2010

MILOU GIRAUD


Publié le 16/08/2010 10:07 A. Maillé

Lannemezan. Milou Giraud : « Faire revivre la Baïse »


environnement






Milou Giraud devant sa future résidence, au bord du lac des Agalès qu'il a aussi i remis en eau, déplore de la pollution de la Baïse./ Photo A.M.


Confronté au problème de pollution de la rivière, Milou Giraud prépare une exposition destinée à sensibiliser la population aux gestes citoyens nécessaires au retour de la vie dans une partie de la Baïse


Milou Giraud, a acheté l'ancienne l'usine électrique du quartier des Agalés. Avec pour ambition, de la rénover, de la reconstruire pour en faire sa résidence principale. Il compte d'ailleurs y élire domicile en 2011. Désormais riverain de la Baïse (la branche orientale qui traverse Lannemezan après avoir pris sa source sur le plateau du côté de l'ancien site Péchiney), il est confronté au problème de pollution, non pas industrielle, mais plutôt une pollution due à l'incivisme de certains. D'autant, qu'il a remis en eau le lac des Agalés, redonnant ainsi au quartier l'aspect qu'il avait aux alentours dans les années 70.Milou Giraud ne veut pas être taxé d'écologiste. « Je respecte tout simplement la nature, mais je la vois se dégrader. L'exposition que je prépare au service culturel de la Galerie Paul Bert du 2 au 24 septembre, a pour ambition de montrer aux gens la quantité de déchets que je récupère sur la Baïse (environ un container entier de déchets divers tous les mois et demi). »


Seuls les canards


Notre homme veut « faire prendre conscience à la population, mais aussi aux jeunes des écoles, que simplement grâce à des gestes citoyens, à des précautions élémentaires, il est possible que la Baïse revive comme avant. Quand je dis revivre, cela veut dire que la vie aquatique s'y développe à nouveau ». Car, à ce jour, tout au moins sur sa partie qui traverse Lannemezan, il n'y a pas trace de vie. « Dans mon lac les poissons ne survivent pas. Seuls les canards, de nature robuste, s'y plaisent, car, par ailleurs, ils se nourrissent surtout sur les berges ».C'est vrai, « depuis l'arrêt des usines Péchiney la qualité de l'eau s'améliore petit à petit. Mais j'estime que la dépollution du site n'a pas été menée au bout. Lors de l'exposition je proposerai des solutions, pour remédier aux problèmes que j'ai évoqués ici

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