jeudi 10 juin 2010

JOURNEE D'EXPRESSION ADOLESCENCE


Publié le 09/06/2010 09:53 Christian Sarrabayrouse.

Lannemezan. Les adolescents s'expriment sur scène


culture

Le step : un moyen d'expression pour les jeunes./Photo C.S.

Ils ont fait leurs premiers pas sur scène. Certains en hésitant, d'autres avec une assurance déjà bien affirmée. 80 adolescents se sont relayés à la salle des fêtes de Lannemezan pour exprimer ce qu'ils aiment, ce qu'ils font, ce qu'ils sont. Chant, danse, step, djembé, hip-hop, théâtre, musique : tous les moyens étaient bons pour montrer son talent et son savoir-faire. Pour s'exprimer, tout simplement. Et le résultat fut particulièrement convaincant devant un public enthousiaste, bien dans le ton. Dans l'esprit. Incontestablement, cette journée d'expression à l'adolescence est importante pour ces jeunes qui voient là le fruit de leur travail de quelques semaines et parfois d'une année. Aussi, respect !


Et puis, il n'est jamais évident de se dévoiler ainsi face à des spectateurs. « On voit des jeunes qui évoluent, qui se transforment grâce à ces actions. Monter sur scène, c'est du stress, une prise de risque. Les retours sont positifs. Ces journées participent à la construction de la personne », indique Alain Benesty, membre de l'Adaos (Adolescents en difficulté, accueil, orientation, soins), qui organisait cette manifestation en collaboration avec le RAMR (Réseau adolescence en milieu rural).


L'école de musique de Saint-Laurent-de-Neste, la Maison d'enfants de Capvern, le local jeunes de Lannemezan, le centre chorégraphique et musical La Neste, les AFR du Magnoac, le collège de St-Laurent, Les bandouliers, le lycée Michelet avec le groupe Goat Skin, Terpsichore et le groupe de musique The No Name ont pris part à cette journée qui, comme nous le confiait un parent, « montre l'adolescence au mieux de sa forme ».


« On joue pour le plaisir. On fait vraiment cela pour s'éclater », déclarait Lola, du groupe The No Name. Aussi, cette journée d'expression à l'adolescence fut un vrai moment de rencontres, de partage. Ce n'était pas seulement un spectacle. Il se tramait d'autres choses. D'autres enjeux. La jeunesse en construction avait son temps de parole. Sa liberté d'action et d'expression.


Pas étonnant alors que l'on ait vu des adolescents souriants et heureux.


Vous avez dit besoin de reconnaissance

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